Le 5 septembre dernier, 11 étudiant·e·s en architecture de l’Université Catholique de Louvain ont foulé le sol togolais, inaugurant ainsi une aventure riche en découvertes et en partages dans le cadre de leur projet de rencontre interculturelle, projet accompagné par Asmae.
Un projet de rencontre
Le groupe belge a débuté son voyage à Lomé, où quelques jours ont été consacrés à rencontrer les membres d’Alafia Jeunes, notre partenaire local. Ces premiers instants ont offert aux étudiant·e·s l’opportunité de plonger au cœur des actions de sensibilisation et de mobilisation menées par l’association. Mais plus encore, c’était une rencontre humaine, une première étreinte entre des jeunes de deux mondes qui allaient partager bien plus que leur séjour ensemble.
Après ces premiers moments, le groupe a pris la route vers Kougnohou, un village perché dans les montagnes luxuriantes, où se niche le Centre Jeunes. Là-bas, la rencontre a pris une saveur toute particulière. Chaque geste, chaque parole devenait le fil d’un dialogue tissé entre deux horizons. Ensemble, ils et elles ont dansé, chanté, cuisiné, mêlant leurs histoires et leurs traditions. Les soirées thématiques, les échanges et débats, les projections de films et les visites culturelles sont venues enrichir cette rencontre, révélant la richesse des différences et l’harmonie des similitudes.
Au cœur de ce séjour, une mission de solidarité : le début de la construction d’une cuisine communautaire. Cet espace permettra aux jeunes femmes de la région d’apprendre les techniques de transformation des fruits et légumes en jus, afin de pouvoir les vendre sur les marchés locaux et les accompagnant ainsi sur la voie d’une autonomie financière pour elle et leur famille.
Enfin, avant de clore cette aventure, une dernière escale les attendra à Kpalimé, une visite culturelle pour graver dans leur mémoire les couleurs et les paysages de cette terre, et pour célébrer, une fois de plus, la richesse de la rencontre.
Une formation avant le départ
Avant de s’élancer dans cette aventure humaine, les jeunes belges ont suivi un parcours de formation préparatoires. Dès février 2024, ils et elles ont été guidé·e·s à travers plusieurs modules pour appréhender les enjeux interculturels, les attentes et les réalités d’une telle expérience. En juin, un dernier rendez-vous avec Koffe, ancien membre d’Alafia Jeunes, leur a permis de plonger plus en avant dans les spécificités locales, découvrant ainsi les projets en cours et quelques mots de la langue togolaise. Emeline et Daphné, volontaires du collectif BXYZ, étaient également présentes pour introduire leur outil d’animation sur la thématique du genre, un fil rouge de leur engagement solidaire.