Trois jours, douze jeunes, un prof, et… aucun téléphone. Le ton était donné : ici, on déconnecte pour de vrai. Et devine quoi ? Tout s’est super bien passé pour ces jeunes de Chimay qui ont vécu leur retraite scolaire (séjour résidentiel) avec nous.
Rencontres et rires partagés
Dès leur arrivée, les jeunes ont brisé la glace et fait connaissance. Première étape du séjour : une visite du centre Fedasil. Là, ils et elles ont découvert le parcours des personnes migrantes, échangé avec les résident·es et dégusté des crêpes préparées par les enfants du centre. Un moment sincère, touchant, et plein d’humanité.
De retour à la maison, tout le monde a mis la main à la pâte pour préparer le repas du soir : pitta gyros, soupe du lendemain et cookies. Quinze personnes dans la cuisine, ça donne un joyeux bazar, beaucoup de rires et quelques cookies légèrement trop cuits, mais délicieux quand même.


Immersion à l’éco-lieu Les Passerelles
Le lendemain matin, place à la découverte du domaine : visite des champs, de l’école démocratique et de ses enfants si participatifs, présentation de tous les projets menés au sein du domaine et même cueillette d’orties pour la soupe du midi avec les enfants de l’école.
Ensuite, tout le monde s’est initié au maraîchage avec Jonathan : bâchage, paillage, désherbage… les mains dans la terre, la tête dans les nuages.
L’après-midi, Philippe les a emmené·es en balade nature. Il leur a révélé les secrets du domaine : le lac maheureusement asséché, la maternité des chauves-souris perchée sous les toits, les îlots créés pour les hérons, les passes à poissons et leur cailloux pour se reposer… Chaque recoin racontait une histoire. Entre entraide, éclats de rire et pieds mouillés, les jeunes ont appris que la nature aussi a besoin de soin et d’attention.






Puis place à une soirée d’échanges inspirants : un World Café sur l’engagement. Autour d’un apéro, des personnes passionnées sont venues témoigner : Philippe sur l’environnement, Jonathan sur l’agriculture vivante, Victoria sur le service citoyen, Yolande sur l’éducation, et Xavier sur son choix de vie alternative. Et même la lasagne végé, critiquée d’avance, a fait carton plein.


Créativité et confiance
Dernier jour, mais pas des moindres. L’atelier sérigraphie animé par Asmae et l’atelier Art is Show a permis à chacun·e d’imprimer un souvenir sur un vêtement à upcycler : le orange d’Asmae a fait fureur.
Puis, place au bilan animé par Élodie : ce qu’ils et elles ont préféré, appris sur eux·elles-mêmes, sur les autres, sur la vie en groupe. Beaucoup ont parlé de la cohésion, de la découverte des parcours migratoires, et… de l’apéro évidemment.
La retraite s’est clôturée avec un moment poétique : le Kasala. En binôme, les jeunes ont pris le temps de se raconter des bout de vie et de ce qu’iels sont, puis d’écrire une éloge de l’autre à la première personne. Des mots touchants, drôles, sincères, qu’ils et elles ont récités debout, fièr·es.
Pas de gaspillage au menu : on a fini les restes, rempli les tupperwares, et les jeunes sont repartis à vélo vers Chimay, le cœur léger et la tête pleine de souvenirs.




Une expérience qui transforme
Trois jours, c’est court, mais suffisant pour semer des graines : celles de la solidarité, de la curiosité, du vivre-ensemble et de la confiance.
Ces retraites, ce sont des parenthèses où on apprend autrement : en agissant, en ressentant, en rencontrant.
Si ton école ou ton groupe cherche à vivre une expérience collective, loin des écrans mais proche du réel, viens la vivre avec nous. Chez Asmae, on t’ouvre les portes d’un monde où engagement rime avec émerveillement.
