L’immersion de folie à Ndoumboudj : rencontre interculturelle et aventures en cascade.
Prêt·e à embarquer dans cette épopée d’apprentissage et de partage ? Une bande de 20 jeunes, réunissant 5 aventurier·e·s de Thiès (Nord du Sénégal), 10 courageux·ses Belges de l’Athénée Jean Absil de Bruxelles, et 5 voisin·e·s de Toubacouta (Sud du Sénégal), ont vécu une immersion hors du commun, orchestrée par notre partenaire sénégalais, Action Jeunesse et Environnement (AJE), nous-même et le projet Move With Africa de la Libre Belgique. On te raconte tout !
Préparatifs et premiers rebondissements
Avant le départ, chaque groupe se plonge dans la préparation. Pour nos jeunes Belges, c’est parcours en Citoyenneté Mondiale, animé d’une main de maître par notre Elodie nationale (qui, entre nous, est devenue une pro de la logistique interculturelle – pour ta rafraichir la mémoire, article 1 et article 2). Alors que le départ approche en février 2024, patatras ! Le séjour est annulé, à cause du climat tendu que provoque les élections présidentielles. Déception générale. Heureusement, Halloween pointe le bout de son nez et avec lui, une nouvelle date : octobre 2024 ! Et hop, valises prêtes, direction le Sénégal !
Installation et répartition des tâches
Dès leur arrivée à Ndoumboudj, tout le monde main la main à la pâte. Parce qu’une immersion, c’est aussi la vie quotidienne partagée ! Chacun·e a un rôle : cuisine, entretien, gestion des repas, on s’organise et, vite, des amitiés se tissent autour des petites corvées et des grandes découvertes.
Au programme : rencontres, apprentissages et éclats de rires
Les journées et soirée se répartissent entre jeux d’animation et des moments culturels délirantes ! Halloween façon belge et spectacle traditionnel sénégalais, avec cours de danse pour toustes. A d’autres moments, les jeunes échangent sur leur quotidien dans leur pays : le système scolaire, l’alimentation, l’agriculture, les mœurs, tout y passe ! Les ateliers de fresque commune, eux, mettent la créativité de tout le monde à l’épreuve, pour une œuvre collective laissée en souvenir sur les murs de la ferme-école.
En parlant de la ferme-école, le lieu témoin de leur aventure, sa découverte devient vite un point fort du séjour. Initiation à la permaculture et à la gestion agricole, récolte du maïs, préparation des pépinières de tomates : tout le monde se met au vert ! Et pour enjoliver les petits déjeuners, ateliers de confection de pain au levain (au raisin et à plein d’autres bonnes choses) et de jus de bissap, avec de l’hibiscus fraîchement récolté.
Excursions et rencontres locales
Les jeunes partent à la découverte du village de Ndoumboudj et de ses figures emblématiques : chef du village, maire, leader religieux, tout le monde les accueille à bras ouverts. Ils et elles explorent le marché couvert, dont une partie de son aménagement a été soutenu par Asmae, et encouragent une équipe de foot locale en match amical. Le groupe rendent également visite aux élèves de l’école secondaire de Ndoumboudj (qui alimentera justement les débats mentionnés plus haut. Enfin, les jeunes participent à une émission à la radio communautaire de Soucouta, canal utilisé par Moussa et les formateurs de la ferme-école pour sensibiliser les populations à une pratique durable et familiale de l’agriculture.
Les sorties nature sont aussi au rendez-vous : en pirogue, visite à l’Île au Coquillage et au Reposoir des Oiseaux ; escale pédagogique à l’aire Maritime protégée de Bamboung où le groupe participe à un atelier sur l’importance de la préservation des mangroves pour la biodiversité de la région. Sans oublier, une virée à Missirah pour contempler le fameux Fromager, arbre millénaire et vénéré, et le ponton animé du village, avec les pêcheurs et la vente de poissons.
Clôture festive et partages inspirants
Pour clore cette immersion en beauté, une soirée festive réunit tout le monde autour d’un spectacle coloré de danse donné par de jeunes femmes du village de Dielmo. Ces femmes connaissent bien la ferme-école, puiqu’elles y suivent des modules de formation en agroécologie.
Ambiance survoltée, danses, chants, sourires : toustes se quittent, enrichi·e·s de nouvelles expériences et d’amitiés gravées dans le cœur. C’était la rencontre interculturelle de Jean Absil, d’AJE et d’Asmae.